Dancing with the Trouble

CI and ecological response-ability 

12-18 August 2024

Studio 24

Contact Improvisation – Politics – Somactivism

Three curated weeks of dance, study, jams, labs

Contact Improvisation as a dance form invites us into physical contact with each other while focusing on the physical laws that govern motion: mass, gravity, momentum and inertia. This relational practice can be both deeply meditative and wildly acrobatic. Contact improvisation builds our sensory awareness in touch and movement.

Touch and movement form the ground of our sensory development. We begin to understand our world based on how we are able to move through it, or how it moves us, how it feels to our touch, or to be touched by it, how it smells, tastes, sounds and looks. How we understand something visually, is informed by all of our knowledge acquisition from earlier sensory input. Our senses allow us to come into relationship with the more-than-human world we inhabit. 

In this week we will explore, play and dance with practices for living and dying together on a damaged earth. We will share embodied practices to repair and build our relational fields. We will hone our skills to listen, slow down, grieve, breath, improvise, play, pray, experiment, collaborate, compost, decompose, be in the unknown and trust we have the resources in our bodies to negotiate, survive, hospice and thrive. 

The format is a long jam: from dawn to late night, two studios, a dance deck outside, a luscious forest and river, 25 to 50 people and some dedicated dancing. Workshops in the mornings, laboratories in the afternoon, jams all day every day. Sprinkled throughout we will have offerings by facilitators: ecological and ecosomatic readings, collective conversations on CI & ecological practice, and deep somatic adventures out in the land with the more-than-human world. Olive Bieringa, Doerte Weig and Otto Ramstad will share practices from their ongoing ecosomatic explorations. 

You do what you need: long afternoons at the river, gardening, sauna, reading, writing, making your own offerings, doing-nothing, dancing into transaffective spillages, …

Dancing with the trouble is a self-organized gathering, therefore if folks face difficulty, we would like it to be taken care of collectively. For that purpose, we will create an awareness and support team, involving whomever wants to participate in this attention to collective care.

Facilitators 

Olive Bieringa works at the intersection of social and creative practice, pedagogy, and healing in dance, performance, somatics and media. She is Certified Movement Therapist and Body-Mind Centering® Teacher and Program Director of Somatic Education Australasia. She collaborates with Otto Ramstad as the BodyCartography Project whose mission is to engage with the vital materiality of our bodies and minds to create live performance that facilitates a re-enchantment of embodiment, relationship, and presence. She is a doctoral candidate at the Theatre Academy, Uniarts Arts, Helsinki where her research questions how tools from dance, choreography and somatics can support our collective evolution in this moment of planetary crisis. You can learn more about her work at www.bodycartography.org

Doerte Weig’s fascination is to uncover how human physicality relates to socio-political transformation and ecological awareness. In her work, she combines anthropology, artistic research-creation, dance and somatics. Doerte moves with the notion of socio-somatics, referring to our ancestors’ egalitarian practices of keeping power circulating as part of ecosystemic thinking-doing. For Doerte, nurturing this kind of ecosomatic aliveness speaks to issues around human and planetary healing, (re)generative cultures, relational intelligence and decolonial approaches to power. Check out Doerte’s work at: www.movementresearch.net

Guests

Otto Ramstad…

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Francais:

La Contact Improvisation en tant que forme de danse nous invite au contact physique les uns avec les autres tout en nous concentrant sur les lois physiques qui régissent le mouvement : la masse, la gravité, la momentum et l’inertie. Cette pratique relationnelle peut être à la fois profondément méditative et follement acrobatique. La contact improvisation développe notre conscience sensorielle du toucher et du mouvement.

Le toucher et le mouvement forment la base de notre développement sensoriel. Nous commençons à comprendre notre monde en fonction de notre capacité à nous y déplacer, ou de la manière dont il nous déplace, de ce que nous ressentons au toucher ou d’être touché par lui, de son odeur, de son goût, de ses sons et de son apparence. Notre compréhension visuelle de quelque chose est informée par l’ensemble de nos acquisitions de connaissances à partir de nos entrées sensorielles antérieures. Nos sens nous permettent d’entrer en relation avec le monde plus grand que humain que nous habitons.

Cette semaine, nous explorerons, jouerons et danserons avec des pratiques pour vivre et mourir ensemble sur une terre endommagée. Nous partagerons des pratiques incarnées pour réparer et construire nos champs relationnels. Nous affinerons nos compétences pour écouter, ralentir, pleurer, respirer, improviser, jouer, prier, expérimenter, collaborer, composter, se décomposer, être dans l’inconnu et avoir confiance en nos ressources corporelles pour négocier, survivre, être en hospice et prospérer.

Le format est un long jam : de l’aube jusqu’à tard dans la nuit, deux studios, une plateforme de danse à l’extérieur, une forêt luxuriante et une rivière, 25 à 50 personnes et beaucoup de danse dédiée. Des ateliers le matin, des laboratoires l’après-midi, des jams toute la journée, tous les jours. Parsemé de temps à autre, nous aurons des offrandes des facilitateurs : lectures écologiques et écosomatiques, conversations collectives sur la CI et la pratique écologique, et des aventures somatiques profondes dans la nature avec le monde plus grand que humain. Olive Bieringa, Doerte Weig et Otto Ramstad partageront des pratiques issues de leurs explorations écosomatiques en cours.

Vous faites ce dont vous avez besoin : de longs après-midis au bord de la rivière, du jardinage, du sauna, de la lecture, de l’écriture, en faisant vos propres offrandes, en ne faisant rien, en dansant dans des débordements transaffectifs, …

Danser avec les difficultés est un rassemblement autogéré, donc si des gens rencontrent des difficultés, nous aimerions que cela soit pris en charge collectivement. À cette fin, nous créerons une équipe de sensibilisation et de soutien, impliquant tous ceux qui veulent participer à cette attention portée aux soins collectifs.

Facilitateurs

Olive Bieringa travaille à l’intersection de la pratique sociale et créative, de la pédagogie et de la guérison dans la danse, la performance, la somatique et les médias. Elle est thérapeute en mouvement certifiée et enseignante en Body-Mind Centering® et directrice du programme d’éducation somatique Australasia. Elle collabore avec Otto Ramstad au sein du BodyCartography Project dont la mission est de s’engager avec la matérialité vitale de nos corps et de nos esprits pour créer des performances en direct qui facilitent une réenchantement de l’incarnation, de la relation et de la présence. Elle est candidate au doctorat à l’Académie de théâtre, Uniarts Arts, Helsinki, où ses recherches interrogent comment les outils de la danse, de la chorégraphie et de la somatique peuvent soutenir notre évolution collective en ce moment de crise planétaire. Vous pouvez en savoir plus sur son travail sur www.bodycartography.org

L’admiration de Doerte Weig réside dans la découverte de la manière dont la physicalité humaine se rapporte à la transformation socio-politique et à la prise de conscience écologique. Dans son travail, elle combine l’anthropologie, la recherche-création artistique, la danse et la somatique. Doerte évolue avec la notion de socio-somatique, se référant aux pratiques égalitaires de nos ancêtres consistant à maintenir la circulation du pouvoir dans le cadre de la pensée-faire écosystémique. Pour Doerte, nourrir ce type de vitalité écosomatique parle des questions de guérison humaine et planétaire, de cultures (re)génératives, d’intelligence relationnelle et d’approches décoloniales du pouvoir. Découvrez le travail de Doerte sur : www.movementresearch.net

Invités

Otto Ramstad…

L’inscription est ouverte !!!
1) Fill up the form-remplissez le formulaire :
https://forms.gle/bP1kJEYjGQTNcvnU9
2) Book your spot-Reservez votre place :
https://www.helloasso.com/…/larret…/evenements/studio24
Informations pratiques :
Nous pouvons accueillir environ 40 participants. L’hébergement sera disponible dans des chambres/dortoirs partagés ainsi que dans l’espace de camping (ou dans votre propre camion).
Le prix de l’événement comprend l’espace studio, les cours du soir, l’hébergement et toute la nourriture nécessaire à la préparation des repas. Nous préparerons les repas en groupe et nous nous occuperons collectivement de la vie et des espaces (nettoyage etc.).
Arrivée le lundi (navette à la gare en fin d’après-midi)
Départ le dimanche (navette matinale vers la gare)
Economie :
Prix : Le prix général est de 48.3€- 55€ par jour = 290€-330€ pour la semaine, incluant la nourriture, le logement et l’accès aux studios et à toutes les activités (voir budget ci-dessous).
DOBST‧NOTAFLOF (Nous faisons de notre mieux pour que personne ne soit refusé par manque de moyens) : Vous pouvez demander un pourboire ou un prix réduit (sans justification) lors de l’inscription. Si le coût de fonctionnement de l’événement est payé, Larret attribuera des places gratuites ou à prix réduit. Si vous avez besoin d’une aide financière pour vous rendre à Larret, n’hésitez pas à nous le faire savoir.
LOMTSOFLOF (Laisser notre argent à quelqu’un qui manque de fonds) : Vous pouvez donner plus d’argent afin d’aider d’autres personnes à bénéficier de tarifs réduits.
Géographie :
23 Impasse du Chalard, Larret – Saint Saud Lacoussière 24470
Contact : studio.larret@gmail.com

Histoire :
Depuis juin 2020 Larret est un lieu de vie collective, de création et d’accueil où se développent des projets autour de la danse, de l’agriculture, de la cuisine, de la construction, de la pensée dans leur dimension écologique. Un lieu éco-somatique pour ceux qui y vivent et ceux qui y viennent, danseurs, chercheurs, philosophes, artisans, curieux…

Accessibilité et vie sur le terrain

Les studios et l’espace collectif sont à 25 minutes en voiture de la gare la plus proche (une navette sera mise en place). Les studios, les salles à manger collectives, les douches et les toilettes sèches ne sont pas accessibles aux fauteuils roulants, et les chemins de circulation sont un mélange de terre et de galets. Des escaliers permettent d’accéder aux chambres de trois personnes et au dortoir de dix personnes, mais pas aux studios. Depuis les studios, la rivière se trouve à 15 minutes de marche à travers la forêt, avec des chemins parfois escarpés.

Larret-en-Mouvement est un espace géré collectivement sur un terrain appartenant à deux hommes blancs cis et hétérosexuels qui s’identifient comme tels. Le terrain est géré par un collectif (majoritairement blanc, majoritairement queer) et comprend des activités de danse, de jardinage, de construction, de cuisine et de formation à la prise de décision en groupe.

Autour des studios se trouve une forêt, dont une petite partie est privée (pas par nous), et la plus grande partie est gérée par le Parc naturel régional du Périgord Vert. En aval, la Dronne coule au milieu des roches volcaniques et des arbres régionaux. Son cours d’eau et ses berges sont des espaces publics, bien qu’une grande partie soit rarement visitée par les habitants et les touristes. La nudité est connue pour être pratiquée le long de la rivière, veuillez vérifier auprès de vos voisins si cela ne les dérange pas (parce que l’accord est magnifique) !

[Transparence sur les dépenses budgétaires]

2900€ location des studios et du terrain (* le terrain qui nous accueille a été acheté en 2020 et est toujours en construction, et les prêts sont toujours en cours de remboursement aux banques ; une partie du prix journalier est consacrée à cela, ainsi qu’aux coûts de fonctionnement pour l’électricité, l’eau, le gaz (=450€)…)
2100€ de nourriture (* y compris les salaires des cuisiniers)
1500€ de logistique (* y compris les salaires de l’équipe logistique de Larret, emailing, etc.)
1300€ animation (* y compris salaires + transport + nourriture pour (4) animateurs)

= 7700€

Soit 310€/personne (si 25 personnes s’inscrivent).

Ramené à un ratio par personne et par jour, cela signifie : environ 51€/par jour en moyenne, dont

20€ vont à la location d’espaces (38%)
14€ pour la nourriture (27%)
9,5€ pour la logistique (18%)
8,5€ vont aux animateurs (17%)

Tout argent supplémentaire servira à réduire les prix ou à aider au transport pour ceux qui en ont besoin.