Ici coule une rivière, dans laquelle s’écoulent et se rencontrent des actions :

Couper, trancher, malaxer, envoyer, tracer, marcher, danser, respirer, manger, boire, meuler, percer, performer, jointe, enlever la matière entre, mettre de la matière entre, tasser, lisser, mesurer, mélanger, moudre, dormir, trier, jeter, préparer…

Parfois s’écarter du lit, 

Fare quelques pas sur les pierres entourées d’arbres

Regarder, de plus loin, comment elle coule.

Ici, chacun à son rythme, à sa manière donne forme, prend forme et crée cette chose collective, 

Qui serait différente si l’on changeait une seule personne.

Au coeur de cette improvisation, où l’on connaît le score, mais pas tous les ingrédients, 

S’ouvre l’espace d’être.

Juste être.

Et se rencontrer dans ce faire.

Le temps prend une autre texture, les journées en sont 3 : entre le chantier et les espaces de danse, de repas, de discussion, de baignade, ou d’autres choses qui émergent.

Les jours ne se comptent pas et l’on voit les corps danser, les murs se consolider et s’embellir, les petits détails qui font le confort et la fluidité du fonctionnement du lieu s’empiler.

Et puis, cette semaine, 

Des dormeurs à la belle étoile

Des murs qui se renforcent, joints, mortier, et bientôt un enduit terre paille

Une charpente qui se construit, 

Des tréteaux préparés

Des terrasses de potager qui se dessinent

420 repas délicieux, 

Un petit déjeuner à 7h

Des attentions, de ci , de là des uns vers les autres.

Des réflexions, des échanges…

Quelle suite pour cet ici?